Visite du GRETA (Groupe d'experts sur la lutte contre la traite des êtres humains) au Haut Commissariat De gauche à droite : Evgenia Giakoumopoulou, Administrateur auprès du GRETA ; Frédéric Kurz, premier vice-président du GRETA ; Nathalie Martin, membre du GRETA ; Christelle Revel, Conseiller Juridique auprès du Haut Commissariat ; Anne Eastwood, Haut Commissaire ; Cécile Vacarie-Bernard, Adjointe du Haut Commissaire.

Visite du GRETA (Groupe d'experts sur la lutte contre la traite des êtres humains) au Haut Commissariat

28 janvier 2019

Ratifiée en 2015, la Convention de Varsovie du Conseil de l’Europe a pour objet de prévenir et combattre la traite des êtres humains et de protéger les droits des victimes de différentes formes d’exploitation. 

Dans le cadre des 1er et 2ème cycles conjoints d’évaluation de la mise en oeuvre de cette Convention par Monaco, une délégation du GRETA (Groupe d'experts sur la lutte contre la traite des êtres humains) s’est rendue en Principauté du 28 au 31 janvier 2019.

Procédant par le biais d’entretiens avec l’ensemble des acteurs pertinents sur cette problématique, la délégation du GRETA a souhaité s’entretenir avec le Haut Commissariat, institution indépendante chargée de la protection des droits et libertés à Monaco et à ce titre, interlocuteur privilégié des instances internationales de protection des droits de l’homme.

Après une présentation générale du rôle et de l’activité du Haut Commissariat depuis sa création en 2014, Anne Eastwood et son équipe ont répondu aux questions de la délégation. Divers sujets liés aux compétences du GRETA ont été abordés, s’agissant notamment des facteurs de risque systémiques identifiés, des dispositifs de nature à permettre la détection et l’accompagnement des éventuelles victimes de traite et des possibilités spécifiques d’intervention de l’Institution dans ce domaine.

Tout en insistant sur l’importance de mettre en place un mécanisme de coordination nationale en la matière, les évaluateurs ont tenu à saluer la qualité de la coopération nouée dans les faits entre les différents intervenants, notamment de la société civile, susceptibles de venir en aide aux victimes.

De façon plus générale, la délégation a exprimé le souhait que Monaco se dote d’un dispositif formalisé de prévention et de lutte contre la traite des êtres humains, tout en appelant à la désignation d’un rapporteur national indépendant chargé du suivi des actions conduites en ce domaine.